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L'ancien responsable de la réforme du Massachusetts avertit le ministère de la santé et des services sociaux de ne pas outrepasser ses compétences en matière de prestations essentielles

Igor VolksyCe matin, l'Institut de médecine a entamé sa deuxième jour de délibérations Le ministère de la santé et des services sociaux (HHS) s'efforce de définir ce qui constitue les "prestations de santé essentielles" en vertu de la loi sur les soins abordables (Affordable Care Act). Bien que la loi définisse les catégories générales que les assureurs devront couvrir à partir de 2014 (services d'urgence, soins de santé mentale, soins ambulatoires et hospitaliers), ces réunions ont pour but d'aider le ministère de la santé et des services sociaux à préciser sa position sur la question. L'agence est également tenue de veiller à ce que la portée des prestations de santé essentielles "soit égale à la portée des prestations fournies dans le cadre d'un régime d'employeur type".

Au cours de la deuxième session, John Kingsdale, ancien directeur de la Massachusetts Connector Authority, a prédit que la définition des "prestations de santé essentielles" serait "l'un des aspects les plus difficiles de la mise en œuvre de l'ACA" et a mis en garde l'agence contre une "surenchère" dans le détail des prestations que les assureurs devront fournir :

KINGSDALE : La nation est très divisée par cette question et donc tout ce qui est ajouté à l'ensemble des prestations de santé essentielles et qui peut être présenté par ceux qui ont tendance à s'opposer à l'ACA comme un fardeau injuste pour les employeurs ou les individus qui veulent un ensemble de prestations différent sera utilisé comme un aliment politique pour démolir l'ACA et je suis fermement convaincu que le fait d'aller trop loin [...] pourrait condamner la mise en œuvre de l'ACA. [...]

On a tendance à considérer les prestations dans le contexte d'une négociation pour quelque chose de plus que quelqu'un d'autre paierait, et je pense que cela surprend toujours les gens de comprendre qu'il y a de vraies personnes qui ne peuvent pas se permettre ce que nous considérons comme un ensemble de prestations idéal et qui doivent en fait le payer sous forme de primes. ....Cette politique visait avant tout à offrir aux gens une couverture décente, et non à élever les normes de couverture, et il me semble que lorsque l'on doit prendre des décisions serrées en matière de prestations, il est important de revenir à ce principe. Deuxièmement, il est évident que la plupart des prestations coûtent de l'argent, quoi que l'on entende sur les économies réalisées et sur le fait que l'ACA vivra ou mourra en fonction de son accessibilité financière. Troisièmement, il existe un consensus assez large sur les prestations minimales, de sorte que la plupart des États ne mentionnent même pas la plupart des choses qui sont généralement couvertes par une assurance commerciale et qu'il y a en outre très peu de prestations qui améliorent de manière significative [inaudible] ou économisent de l'argent. Je pense donc qu'il n'est pas difficile de trouver cet ensemble de prestations minimales essentielles et ensuite, comme vous pouvez le constater d'après mes autres principes, je vous conseille d'être très prudent avant d'en rajouter. [...]

D'après mon expérience, il serait très utile de réexaminer les cas et d'en tirer des enseignements, de faire preuve d'une certaine souplesse et même de procéder à une mise en œuvre progressive, alors que vous vous apprêtez à définir une prestation minimale qui sera extrêmement controversée.

En effet, comme l'indique CQ Healthbeat, on ne sait toujours pas "si les fonctionnaires chercheront à obtenir une liste spécifique de traitements ou s'ils demanderont aux assureurs de refléter les prestations de certains régimes, tels que le Federal Employee Health Benefits Program". Quoi qu'il en soit, ils devront trouver un équilibre entre les suggestions de M. Kingsdale et la crainte qu'une définition trop vague ne permette aux assureurs de concevoir leurs régimes différemment - peut-être même d'une manière qui conduirait à une sélection défavorable.

L'IOM publiera ses recommandations au HHS "d'ici septembre, et le HHS publiera ses propositions de règles d'ici la fin de l'année, ce qui donnera aux compagnies d'assurance le temps d'ajuster leurs plans avant que les dispositions n'entrent en vigueur".

Cet article a été publié à l'origine sur Wonk Room.

À propos de l'auteur : Igor Volsky est rédacteur en chef des soins de santé pour ThinkProgress.org et The Progress Report au Center for American Progress Action Fund. Il écrit également sur les questions d'égalité LGBT. Igor est coauteur de Howard Dean's Prescription for Real Healthcare Reform (La prescription de Howard Dean pour une véritable réforme des soins de santé). Avant de rejoindre le Center, Igor a tenu un blog sur BodyPolitik.org et a effectué un stage auprès de ThinkProgress, Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR) et de l'Hudson River Valley Institute au Marist College. Igor a grandi en Russie, en Israël et dans le New Jersey. Igor est apparu sur les chaînes de télévision MSNBC, CNN, Fox Business et CNBC, et a été invité à de nombreuses émissions de radio.

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Madeline Messa

Madeline Messa est étudiante en troisième année de licence à la faculté de droit de l'université de Syracuse. Elle est diplômée en journalisme de Penn State. Grâce à ses recherches juridiques et à ses écrits pour Workplace Fairness, elle s'efforce de fournir aux gens les informations dont ils ont besoin pour être leur meilleur défenseur.